De Santiago a Nebaj

Publié le par Bernard Kilchoer

Pour commencer, quelques photos du lac Attitlan et de Chichicastenango, qui manquait sur l'article précedant.

Ci dessus, le parvis de l'église Chichi. Ci dessous, l'hotel ou j'ai dormi. Un hotel avec des escaliers partout, des demis étages, etc... Bien original...

Ce 10 juillet, suis donc parti pour Santiago de Atitlan, en bateau. Petite balade tranquille sur ce merveilleux lac. A Santiago, pas grand chose a faire, si ce n'est ce balader, et aller voir l'étrange culte de Maximon (en réalité Saint Simon, mais les gens prononcent tellement mal, que les étrangers, et mëme les guides de voyage, écrivent et disent Maximon).

En fait, les indigenes, tous descendants des mayas, tres croyants, mélangent l'eglise catholique et certaines croyances anciennes, au grand dam des curés! Donc on va a l'église normalement, et quand on veut demander quelque chose, comme guérir un malade, ou bénir une femme enceinte, on va voir Saint Simon. Ce Saint Simon, réputé etre fils de Jésus (ca se savait bien avant Da Vinci Code...), est toujours avec un gros cigare dans la bouche!. Et pour le remercier, on offre évidemment des sous, mais aussi de l'alcool et des cigarettes! Un Jésus beaucoup plus rigolo, et pret a faire la fete! Mais surtout tout bénéf pour le shaman qui fait les incantations, en maya, et avec plein de fumée. Une drole de cérémonie!

Au Guatémala, l'eau étant un luxe, les gens font tout dans la riviere. On y va pour faire trempette, mais également pour s'y laver (savon et tout), y laver son linge, et on y fait sa vaisselle! On peut penser, quels pauvres gens! Surement, mais la plupart, paradoxalement, ont la tv, et viennent faire le lessive avec leur tél portable! Comme quoi...

Le lendemain, suis donc reparti pour Panarachel chercher mon sac, et faire quelques photos (il faut bien penser aux amis...).

Et ai pris les bus pour Nebaj. Une journée bien longue, entre le bateau et les 4 bus pour y aller. Départ á 7h du mat, et arrivée a 16h. Ce n'est pas que c'est loin, c'est que les transports publiques ne sont pas rapides. Avec l'heure d'arrivée, et le peu d'hotel, je du me réfugier dans l'hotel local, en général pour les chauffeurs de bus. Assez rude... Mais bon, ca endurci un routard! Et pour 4 frs (2,30 euros) la nuit, on ne peut pas trop en demander....

Petit treck d'une journée le lendemain avec guide (ca coute 12 frs (7,5 euros) pour la journée!!!). Bien sympa, avec arret pour manger dans une famille indienne. Vraiment chouette de voir un maison locale. Les indiens m'ont préciser de faire attention , a cause du piquant du piment. Que je n'ai pas senti! J'ai donc demandé s'il ni en avait pas en rab. On m'a donc apporté un gros piment local. Dont j'ai mis la moitié dans le plat. Impressionés, les indiens, car ils trouvent ces piments vraiment troip forts. Ils ont donc pu voir comment mangeait épicé un européen! Et finalement, aussi comment pleurait un européen! Oui, c'était fort, et j'en ai transpiré. Mais je n'aurai pas du essuyer la poussiere dans l oeil avec les doigts plein de piment!!! Il fallait bien offrir un petit spectacle aux indiens qui n'ont pas de tv!

La fin du treck se faisait en camionnette, car marcher sur une route goudronnée n'offrait pas beaucoup d'intéret. Ces camionettes, prévues initialement pour 11 ou 12 personnes (en Europe), peuvent contenir jusqu'a 29 personnes ! (je n'ai pas réussit á compter toutes les personnes tellemetn c'était serré!). Pour les personnes debout, alors que ce n'est pas prévu, on est plié en deux (meme le beau Canavo devrait se plier, s'est pour dire...). On est serré, plié, la tete dans les seins de la voisine, et le chauffeur roule comme un malade. Plus il y a de monde, et plus il roule vite. Ca doit l'amuser, le bordel derriere... Evidemment, les freins ne sont pas prévus pour, ni les suspensions. Et je me dis qu'en cas d'accident, on est vraiment mal. Meme si on est encore vivant, je n'ose imaginer comment sortir de la voiture, vu qu'on est entassé comme des bestiaux. Faut vraiment pas etre claustro!

Une petite nuit dans mon luxueux hotel (je me suis habitué), et demain matin, départ pour Todos Santos, un autre bled indigene perdu dans la montagne, a quelques heures de bus!

Et ici, juste la photo d'une boucherie de Nebaj, qui doit etre excellente!

Publié dans Guatémala

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
En fait ce qu\\\'il faut comprendre, c\\\'est qu\\\'au premier plan, il y a les propriétaires de la boucheries, avec leurs brouettes qui serevtn à aller chercher quelques femelles encore vivantes pour les ramener. De l\\\'autre côté, il y a la viande encore habillée et vivante, et les bouchers du premier plan en tuent et dépècent une de temps à autre pour les accrocher aux crochets. Oui, nous sommes bien à Dog-city.
Répondre
S
là c'est pas mal, il y a tout sur place, la viande déjà prête à être consommée et surtout... la viande future, il y a plus qu'à ramasser, euthanasié, et couper en tranches!!! pas mal et surtout très moderne, on arrête pas le progrès. bisousss
Répondre