Quelques jours dans le Pantanal (Brésil)
Dans mes recherches pour un lieu sympa dans le Pantanal Brésilien, on ne m'avais suggéré que des endroits à des prix prohibitifs, en tous cas pour un budget routard au long court. Minimum 300 euros les 2 nuits, inclus cependant des tours dans la jungle et les repas. Glurp !!!
Mais en cherchant mieux, on se rend compte qu'en fait se ne sont pas les tours ni la bouffe qui coutent cher, mais le logement, répondant à la demande européenne qui veut certes connaître la jungle, mais dans des appartement luxueux, avec tennis, golf, tv et téléphone !! Une façon un peu lointaine de connaître la jungle et ces mystères ! Donc finalement, ai trouvé des lieux pour 100 euros les 2 nuits, tours et bouffe inclus ! Voilà qui est mieux !
Pour mieux me plonger dans l'ambiance, ai même prix le moins cher, en dortoir commun, hamac, et juste protégé par une moustiquaire, avec tout le bruit de fond de la brousse pour dormir. Pas de piscine, mais possibilité de se baigner dans le rio local. Nickel !
Après Bonito où la chaleur était bien descendue (très grosse laine et bonnet pour des Chantal et autre Corinette le soir, t-shirt ou légère laine pour des personnes normales), avec pluies régulières, il fait de nouveau suffocant ici, comme dans le Pantanal Paraguayen (et le célèbre Bahia Negra). Ça a bon être la plus grande zone humide du monde, il manque cette année énormément d'eau. Cette sécheresse fait fuir plein d'animaux, et la baignade dans le rio, habituellement pas dangereuse (quoique remplie de piranhas et autres caïmans), est fortement déconseillée, les piranhas, très nombreux, manquant de bouffe ! J'ai d'ailleurs vu plein de caïmans qui avaient des « triangles » manquants sur leur queue, preuve de la voracité de ces petits poissons !(manque vraiment beaucoup d'eau)
Les tours ont été très sympas, malgré un manque d'animaux. Tour en bateau, tour en jeep safari, balade à pied au crépuscule, balade à cheval, et pêche aux piranhas.
Pour mes balades du 7 mai (mon anni, rappelons-le ), j'aurais pu espéré que pumas, jaguars et autres marsupilamis viennent un peu me faire la fête. Pas très joueurs, ces bestioles ! Par contre, les moustiques, beaucoup mieux élevés, ont fait trêve, ce jour là. Mais qu'on se rassure, après un jour de disette, le lendemain, c'était reparti pour une party de prise de sang à grande échelle !
Et pas de fiesta pour mon anni. Bon, faut dire que je n'ai rien dit à personne ! A 22h, tout le monde au lit ! Ces routards, pas de santé ! Donc petite bière tout seul à ma santé, et partir pour la nuit à me les geler un peu, car comme dab, il fait frais dès 4h du mat, et parlant avec tout le monde pendant la journée (on ne se rafait pas), j'ai omis de demander une couverture bienfaitrice.
Finalement, pas vraiment une bonne idée, de se baigner dans le rio!
Pour la pêche, ça mord en permanence. Tu mets ta ligne, et moins de 5 secs après, tu as déjà un priranha au bout de la ligne. Par contre, c'et pas la pêche au goujon, et il faut avoir le coup. J'en ai juste pris un, que j'ai évidemment relaché. Mais ça a bien mordu pour les les locaux, et donc pirahna au repas!
(entre celui qui montre ces fesses aux sauriens et l'autre qui risque de tomber, on frise parfois l'incident...)
La nuit suivant, ai risqué de marcher sur un serpent, vu au tout dernier moment. On a appris le lendemain (un australien avait pris une photo), que nous avions eu de la chance, ayant eu à faire avec le serpent le plus dangereux du Pantanal, que personne n'avait jamais encore vu. De la chance car moi était intelligemment en tong et short dans la jungle (vraiment cons, ces touristes !), et l'australien a pris la photo à 50cm de la bestiole, qui d'après la photo était prêt à bondir (vraiment très glands, ces touristes étrangers !)
(l'occasion de voir de très près de beaux oiseaux en liberté, mais pas trop farouches)
Après cette étape dans le Pantanal, ai repris la route jusqu'à Corumba, frontière avec la Bolivie, en passant par Mortinho, à 5h de lancha d'un célèbre Bahia Negra ! (chemin que j'aurais dû prendre si le prix du bateau avait été plus amical)