Arrivée au mexique, suite

Publié le par Bernard Kilchoer

 

 DIMANCHE 29 OCTOBRE

 De bonne heure et de bonne humeur nous allons visiter Santa Maria Tonantzintla. Nous visitons l’église très particulière.

La construction de cette église a commencée au XVIème siècle. Elle porte le nom de la Vierge Marie et de la Déesse Tonantzin (cuautlicue) mère de tous les Dieux. Peu à peu le peuple mexicain à remplacé une par l’autre et souvent mélange les deux.

Cette église est de style baroque mexicain, et l’on distingue le mélange dans cultures espagnoles et mexicaines.

Nous contournons ensuite le Popocatepetl en direction de Cuernavaca.


Au début du XIIème siècle le lieu était habité par des Chichimèques. Ils dominaient à cette époque toute la vallée et même au-delà. Ils se sont beaucoup battus contre les peuples de Taxco et de Tenochtitlan. Cortes s’est installe à Cuernavaca en 1523 et y fit construire son palais en 1529.

 

Aujourd’hui cette cité est très appréciée pour ses avantages, très ensoleillée, près de la ville de Mexico( 1h et demi) c’est un lieu de villégiature. On l’appelle aussi « la ville de l’éternel printemps », la température y est agréable toute l’année.

Après un moment de détente nous partons en direction de Taxco. Nous posons nos valises à l’hôtel et partons pour le centre ville. Nous prenons le repas dans un restaurant en étage où nous avons une superbe vue sur la ville. Puis ballade dans les rues au fil des boutiques d’argent.

Taxco avant l’arrivée des espagnols n’était pas habitée par les indiens de la même origine que ceux d’aujourd’hui. La ville d’origine appelée de nos jours Taxco le vieux est située à 10 kms. C’est en 1581 que les espagnols se sont emparés de la ville et de ses richesses.

Retour à l’hôtel. Un petit verre avant de dormir.

LUNDI 30 OCTOBRE

Petit dej en regardant les infos à la télé : ça chauffe à Oaxaca. A l’entrée du restaurant on est accueilli par un squelette de serveuse, c’est vrai que nous sommes près de la fête des morts.

Nous passons un petit moment sur la terrasse au soleil, nous avons une vue superbe sur la ville qui grimpe sur la colline éclairée par le soleil du matin.

Mais il nous faut bien partir.

La route nous mène à Acapulco.

 

Au 7ème siècle la petite ville vivait sous l’influence de Teotihuacan et des Mayas. En 1486 elle faisait partie de l’empire Aztèque.

En 1531 les espagnols s’installent pour fonder la ville de Villafuerte aujourd’hui Acapulco. La ville s’est développée par le commerce terrestre mais surtout maritime.

Arrivée à l’hôtel El Cano après un autre accrochage avec le chauffeur Monsieur connaît tout mais se trompe souvent.

L’hôtel est superbe, l’océan roule de grosses vagues et le drapeau indique baignade dangereuse, mais la piscine au bord de la plage nous tend les bras avec ses jacusi. Après le repas donc piscine et ballades au bord du Pacifique.

Boissons à volonté alors on ne se prive pas.

MARDI 31 OCTOBRE

Depuis les balcons des chambres, la vue est magnifique. Petit déjeuner et vers la fin de matinée, nous montons vers un site panoramique où nous pouvons apprécier toute la baie d’Acapulco. Superbe !!!

Puis nous rejoignons cette superbe piscine qui nous attend avec impatience. La journée s’écoule dans la douceur et la chaleur d’un jour de vacances. Colette : Yoyo baigne toi !! mais pas de maillot de bain, alors finalement en paréo. Yoyo a bien profité de la piscine c’était très agréable même si tout le monde n’a pas apprécié. En effet elle y a noyé son natel. Le pauvre il ne s’en est jamais remis malgré une opération d’urgence et une exposition au soleil avec le fou rire d’un voisin de chaise longue (un beau belge repéré par Colette). En fin d’après-midi un spectacle nous surprend, entraînement aérien de l’armée pour une future fête (avion de chasse) en plein sur la baie d’Acapulco..nous sommes aux premières loges…Fantastique.. ! Dommage le temps passe trop vite ! En fin de journée on se prépare pour aller à la Quebrada. Dans ce site de la cote très échancré depuis le milieu des années 40 des plongeurs (clavadistas) s’élancent de la falaise à 45m de haut pur arriver dans un étroit passage où la marée vient s’écrasée avec force contre les rochers.

 

Les plongeurs remontent au milieu des spectateurs, jolis petits culs !!!! et sifflement d’admiration de Lorena…qui ne se reconnaît plus.. !

Retour à l’hôtel pour manger (encore !) un chouia et boire un verre au bar … ! c’est la que nous avons vu que les cours intensifs d’espagnol, prodigués avec soin à Bernard, ont portés leur fruits… En se commandant un cuba libre sans lime (sans citron à la façon genevoise) .. ..alors que 3 secondes auparavant nous lui avions dit que l’on disait « sin limon ».. ! Alzheimer sélectif a encore frappé …(oublierait-il seulement ce qu’il veut ?)

Fin de la soirée…

MERCREDI 1er NOVEMBRE

Petit dèj et on profite des dernières heures à la piscine. Et Colette dit au revoir au Belge.. !

En fin de matinée retour sur Mexico.

Le chauffeur paraît pressé, il roule relativement vite, Colette lui demande de ralentir. Quand aux arrêts techniques si au début ce fut bien le dernier on l’attend encore. Il connaissait un bon coin pour manger à Tres Maria, mais finalement c’est à l’entrée de Mexico, et on ne pouvait pas y accéder. Finalement on est à l’hôtel où on l’a largué avec plaisir. Repas dans une rue alentours et dernière soirée de cuba libre.

JEUDI 2 NOVEMBRE

Nous partons au zocalo où il y a une exposition des autels pour célébrer les morts.

 

La mort est le destin inexorable de toute vie. Les aztèques croyaient qu’après la mort ils vivaient dans un autre monde, et cette fête date de cette époque préhispanique. Elle était célébrée au début des récoltes. Le cycle aztèque comprenait 52 ans. A la fin de la 52ème année tous les feux étaient éteints, les prêtres montaient sur la montagne pour ranimer ce feu et à ce moment là le peuple savait que le soleil renaissait et avec le feu des prêtres on pouvait rallumer le feu dans les maisons.

Pour les aztèques, le sacrifice de la mort n’est pas personnelle, la mort se justifie comme un bien collectif, la continuation de la création qui apporte le salut au monde et n’est pas pour se sauver individuellement. Les morts disparaissent de la terre pour vivre dans le monde des ombres, pour se fondre dans l’air, le feu, la terre et revenir à l’essence qui anime l’univers.

Aujourd’hui ce mite a gardé beaucoup de ses influences préhispaniques pour e culte des morts. Dans de nombreuses familles on érige un autel pour les morts sur lequel on dépose de la nourriture, des boissons les préférées des personnes défuntes. Dans certains endroits comme a Mixquic, le cimetière est rempli de fleurs, et les familles viennent manger, boire avec les morts et danser autour de l tombe. Dans d’autres localités on sort les os des défunts pour les nettoyer avant de les remettre dans un linge propre pour qu’il continue leur autre vie. Certains allument des feux devant leur maison pour que les morts qui ce jour là reviennent sur terre puissent retrouver leur maison.

Pour le mexicain ce jour la on rit de la mort et l’on trouve de nombreuses sucrerie de squelettes, de crânes, des décorations partout de ces mêmes objets. Offrir une tête de mort à quelqu’un avec son prénom c’est lui souhaiter longue vie. Dans le taxi qui nous emmène au centre ville, Yoyo discute avec le chauffeur. Celui-ci lui dit qu’il aime beaucoup le français, que c’est une langue sensuelle et romantique. Au même moment une voiture de police klaxonne et Camilo de s’esclaffer « ta gueule trou du cul ! » effectivement très romantique et sensuel  !!!!

 

Les autels sont agréables à regarder.

L’heure tourne. Nous prenons le métro.

 

Il y en une foule pas possible à peine les gens ont le temps de sortir que les portes se referment et Yoyo reste sur le quai. Colette depuis le wagon demande ce qu’il faut faire, réponse descendre à la prochaine. Là on se retrouve et on continue jusqu’au marché de Jamaica. Ici on trouve de tout : les légumes, les fruits et la viande, les repas à consommer sur place. On en profite pour goûter le tepache une boisson faite à base de tamarin, de peau d’ananas macérés et légèrement fermentés. C’est bon ! Ensuite nous partons du coté des fleurs c’est magnifique et nous retrouvons là des amis de Yoyo…Présentations, discussions, on boit un verre et nous voilà repartis.

Nous reprenons le métro et il ya moins de monde qu’au zocalo, pour rejoindre le marché artisanal de Buenavista. Beaucoup de belles choses mais il faut rester raisonnable et puis les fonds sont en baisse. Après un repas dans une rue proche il est l’heure d’aller récupérer les bagages à l’hôtel et de se rendre à l’aéroport.

Bernard et Yoyo qui restent au Mexique nous accompagnent. Après l’enregistrement des bagages un dernier canon et c’est le retour.

 

Publié dans Mexique

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